Photo J. Collette: havre de la Vanlée, Bricqueville/50, le 26 mai 1986
La réserve de la Vanlée a été officialisée par une signature de convention le 15 avril 1986 (autorisation temporaire d'occupation du Domaine Public Maritime).
C'est le résultat d'un énorme travail d'observation d'Olivier et Catherine Dubourg, essentiellement axé sur la reproduction du gravelot à collier interrompu. Il faudra lutter contre les corneilles, mais aussi et plus difficilement avec les hommes pour assurer la tranquillité des nicheurs dans cette partie du havre, à la limite de la dune embryonnaire et du haut schorre. Les relations seront difficiles et conflictuelles avec les chasseurs locaux et même le maire de l'époque, Monsieur Raymond Costantin, opposés à la mise en place de la ligne de piquets bas destinés à matérialiser les limites de la réserve.
Ce matin du 26 mai, le frère d'Yves Grall, Jean-Pierre est venu avec son camion jusqu'à Chérencé-le-Roussel dans le Mortainais, chercher les piquets de châtaignier que nous avons achetés. Au travail! (je pense qu'Olivier est le premier à droite)
Jean Collette

Photo C. Long
Le Boquet, Pont-Farcy/14, le 28 novembre 2004, journée plessage chez Christopher et Sarah Long.
L'après-midi de cette journée rencontre a été l'occasion de faire le point sur le rôle de la haie dans le cantonnement des oiseaux bocagers, et en particulier sur la haie comme site de nid. Des échantillons ont permis de parler concrètement du sujet.
Sur la photo, de gauche à droite, Charles Legeleux, Christian Noël et sa femme, Jean Collette et Jocelyne Dailloux.
Suite à cette rencontre, Christian Noël a expérimenté la technique sur sa ferme.
Jean Collette

Photo J. Collette
Le Boquet, Pont-Farcy/14 le 28 novembre 2004, journée plessage chez Christopher et Sarah Long.
Parmi les participants, au premier plan, Huguette Roussel et Christophe Girard; A l'arrière-plan à gauche, Mme Stérin et Aurélie Lemesle.
Si les bouteilles de cidre sont si nombreuses sur la table, c'est qu'il était proposé aux participants de venir avec une bouteille de leur coin (de leur "cru"?). Après dégustation au cours du repas, c'est sans conteste celui de Christian Noêl, venu avec sa femme depuis le Mesnil/50, qui a recueilli tous les suffrages (sa production personnelle).
La "promotion" du cidre normand,et plus particulièrement de celui produit à partir de pommes récoltées sous des pommiers hautes tiges (le verger "traditionnel" sous lequel les vaches pâturent), est une façon pour les adhérents du GONm de soutenir une production entraînant la sauvegarde d'un habitat essentiel pour beaucoup d'oiseaux du bocage normand. Boire du cidre, c'est bien, vérifier sa provenance, c'est mieux: le verger basse tige intensif est un milieu bien pauvre en passereaux vu l'impact des intrants chimiques sur ce verger.
Jean Collette

Photo J. Collette
Le Boquet, Pont-Farcy/14, le 28 novembre 2004.
Sarah LONG qui nous a chaleureusement accueillis chez elle, et réchauffés d'une bonne assiette de potage chaud après la sortie de terrain d'où nous sommes tous rentrés bien arrosés!
Jean Collette

Photo J. Collette
Le Boquet, Pont-Farcy/14, refuge de Christopher et Sarah Long. 13 février 2006
Ce nid de merle du printemps 2005 est posé sur une des branches plessées, donc horizontale, dans une haie de la ferme. Ici, c'est du noisetier qui est concerné par la pratique du plessage, un des jeunes rameaux verticaux formé en réaction à la manipulation est bien visible à droite.
On peut considérer qu'outre l'aspect "technologique" de pratique de formation et d'entretien de la haie comme élément structurant du bocage, le plessage est aussi une partique favorisant le cantonnement des oiseaux de la haie en augmentant la densité du boisement et en créant des micro-habitats favorables à la construction des nids posés. Ceci est particulièrement vrai chez Christopher qui entretient ses haies avec assez de pertinence, éradiquant assez sévèrement les ronciers: le plessage augmente l'opacité de la basse strate indispensable aux oiseaux "des buissons", opacité qui n'est pas aussi efficace quand les ronciers trop présents ont tendance à tuer les autres buissons par effet de concurrence.
Jean Collette