Photo J. Collette
Des nichoirs à hirondelle de fenêtre occupés chez Auguste Samson à Omonville-la-Petite/50, photographiés en septembre 1973 (stage à Theurtéville-Hague, 8 & 9 septembre 1973)
Auguste préparait la base en dessinant le contour sur une planchette à l'aide de petits clous, puis sur cette base, il posait des boulettes d'argile qui servaient à stimuler la construction.
Auguste Samson, agriculteur de la Hague, apparaît dans les chroniques ornithologiques du Cormoran dès le n° 3 (septembre 1968- février 1969). Il est l'un des observateurs qui fournira des informations rapportées par Jacques Alamargot dans sa thèse pour le doctorat vétérinaire publiée en 1970.
Auguste est encore actuellement adhérent au GONm.

Alamargot, J. (1970) - Les oiseaux de la réserve ornithologique du Nez-de-Jobourg. Copedith, Paris. 125 p. et annexes.

Jean Collette

Photo J. Collette
Sur le bord du plan d'eau de la Dathée, le dimanche 30 novembre 1980.
Ce fut notre première expérience d'animation "grand public": en postant des lunettes à disposition des promeneurs qui passaient sur la route, la curiosité aidant, nous avons contacté environ 80 personnes de 14h30 à 17h00. Le pari était un peu risqué, nous avions battu le rappel des adhérents du coin ou de plus loin : Yves Grall, René Loret, Olivier Dubourg, Luc Loison, Thierry Grandguillot, Paul Ligot, Philippe Fraboulet, et d'autres que je n'ai pas notés dans mon cahier étaient là.
L'objectif était de mettre en avant le projet de réserve auprès de la municipalité de Vire à travers des "événements" relayés par la presse locale. J'avais découvert le plan d'eau tout neuf le 15 janvier 78 (décompte BIRS) et surtout le 14 juillet suivant: une cane morillon accompagnée de 6 canetons m'avaient donné l'enthousiasme suffisant pour poursuivre ce projet de réserve. Les premiers contacts avec la municipalité ne furent pas faciles... En septembre, au téléphone, le maire adjoint Savey, par ailleurs président de la puissante Gaule viroise, me traitait de "blanc-bec", ce qui n'empêcha pas plus tard que nous ayons des relations courtoises et fructueuses! Dès novembre, le premier rapport était posté à l'adresse du maire Stirn et de M. Savey.
Jean Collette

Article extrait de la Gazette de la Manche du 5 juillet 2006
Scan J. Collette
Le mardi 27 juin 2006, une nouvelle convention "Habitat-refuge" a été signée entre le GONm et l'entreprise Mangeas SA. Quelques cavités d'hirondelles de rivage dans un front de taille temporaire en sablière ont servi de prétexte à la rencontre entre le propriétaire de la carrière (Monsieur Mangeas ici à l'arrière plan), le président du GONm (Gérard Debout au premier plan), un représentant de la DRIRE (devant Michel Mangeas) et des représentants du personnel de l'entreprise.
Cette carrière a été l'objet d'un plan de remise en état écologique à l'élaboration duquel nous avons participé. Le martin-pêcheur niche régulièrement dans la rive du plan d'eau laissé en l'état. Les trois carrières de sable de Ducey/50 exploitées par l'entreprise sont en refuge. En 2006, le petit gravelot et la huppe ont niché sur site.
L'entreprise Mangeas ainsi que Valor Services, entreprise de tri recyclage créée par M Mangeas, ont en particulier largement participé au financement de l'édition du fascicule "30 ans d'ornithologie normande en 2002", document qui annonçait le programme mensuel des différentes manifestations organisées à l'occasion de l'anniversaire des 30 ans du GONm.
Il y aurait beaucoup à dire sur la prose lyrique du journaliste...
Jean Collette

Photo J. Collette
Suite du commentaire de Le-Ham-cet-suiv-GONm-1.jpeg
Ces têtards ont un aspect un peu "hors contexte" actuellement (encore que la proximité immédiate de la lisière du bosquet leur donne une valeur territoriale par exemple pour les mésanges qui les utilisent déjà). Suivant les essences (peuplier, chêne, ...) leur durée de vie (debout) sera variable, mais la SPEN devant gérer sur plusieurs décennies ce site industriel, la pérennité de ces troncs debout est assurée pour longtemps, ou plus exactement le cycle de transformation du bois mort aura le temps de s'accomplir. Pour l'instant, un territoire de pipit des arbres profite de l'aubaine. Il est prévu de laisser s'installer des buissons "en ligne" entre les troncs pour compléter cet espace.
Jean Collette

Scan J. Collette
Lettre de Roger Brun à J. Collette en date du 28 mars 1978 (extrait)
Les oiseaux étaient bien représentés dans les vitrines du musée de Friardel. Dans ce courrier, R Brun signale qu'il a consulté les différents numéros de la revue Le Cormoran et dressé la liste des espèces citées. "Comme j'ai 213 espèces et que j'en ai relevé 50 autres, cela porterait la faune de Normandie à 263...." Il faut rappeler que les oiseaux naturalisés présents dans ses vitrines étaient exclusivement originaires de Normandie (à une seule exception près, le tichodrome, pour des raisons "historiques".)
R. Brun naturalisait lui même les animaux de sa collection: il était en celà le dernier "naturaliste" normand au sens ancien, ce terme devenu ambigu couvrant maintenant aussi bien les activités d'observation sur le terrain (Sciences naturelles) que la pratique de la taxidermie ("empailleur" dans le langage populaire).
Une synthèse de quelques écrits de R Brun se rapportant à l'ornithologie a été publiée dans le Cormoran:
Debout G. (1985) - 50 ans d'ornithologie en Normandie: le "paysage ornithologique" de Roger Brun. Le Cormoran, 5: 221-232.